Nuit du Liban érable et fève tonka

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Un jour, mon amoureux ayant voulu me faire plaisir, il acheta un dessert dont il raffole et qu’il voulait partager avec moi. Malheureusement, le trajet dans le sac à dos fut cruel pour ledit dessert, qui, bien que délicieux, ressemblait à son arrivée à la maison, à la création d’un enfant de 3 ans. La Nuit du liban est un dessert composé d’une couche de pudding à la semoule et d’une couche de crème fouettée, le tout saupoudré de pistaches grossièrement hachées. Vous comprendrez que les cahots de la route avait allègrement causé le mélange de tout ça et rendu la préparation peu ragoûtante! Je l’ai cuisiné une fois, et tellement aimé que j’ai décidé de tenter une version en remplaçant les eaux de rose et de fleur d’oranger par de l’érable et de la fève tonka.

Pour deux, 30 minutes plus le temps de repos au frigo

  • 500 ml de lait entier
  • 1/2 fève tonka, râpée finement
  • 6 c. à soupe de sucre d’érable
  • 3 c. à soupe de semoule de blé fine
  • 250 ml de crème 35%
  • Fruits frais au choix
  • 1/4 de tasse de pacanes grossièrement hachées
  • 60 ml de sirop d’érable
  1. Mettre le lait, la 4 c. à table de sucre d’érable, la fève tonka et une pincée de sel dans une casserole et bien mélanger.
  2. Ajouter la semoule en pluie en mélangeant au fouet.
  3. Chauffer à feu moyen en mélangeant constamment, jusqu’à ébullition.
  4. Poursuivre la cuisson une minute tout en continuant de mélanger.
  5. Répartir le mélange dans deux assiettes creuses, filmer au contact et réserver au frigo jusqu’à refroidissement complet.
  6. Fouetter la crème et le reste du sucre d’érable jusqu’à obtenir des pics fermes.
  7. Garnir chaque portion de pudding d’une généreuse couche de crème fouettée, décorer de fruits frais, saupoudrer de pacanes et arroser d’un filet de sirop d’érable.

C’est vraiment bon! Différent et certainement pas traditionnel, mais l’érable va vraiment bien avec les fruits et l’arôme subtil de la fève tonka. Je vous invite à vous amuser avec d’autres parfums pour un dessert simple et original.


Pommes de terre Hasselback, fromage Grondines et bacon

Hasselback, Grondines et bacon

Originaire de Stockholm,  ce plat d’accompagnement surprend et séduit par son look distingué. Quand on le couvre de fromage et de bacon, ça devient carrément décadent. J’aime bien servir ces pommes de terre en accompagnement d’un steak ou d’une grillade, ça fait toujours des heureux autour de la table!

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Ramen froides (hiyashi chuka)

Je vous propose aujourd’hui un plat que j’affectionne particulièrement par les belles journées d’été, dans lequel j’ai utilisé le reste de boeuf effiloché préparé pour les pains vapeurs. Les Japonais appelle ce plat hiyashi chuka, soit « chinois refroidi »: composé de nouilles ramen froides et de garnitures diverses, il est accompagné d’une vinaigrette au saveurs bien japonaises. J’ai pris le gros de la recette sur le blogue Just One Cookbook, dont je suis complètement fou et que je vous invite à visiter si vous aimez comme moi la cuisine japonaise.

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Pains vapeur au boeuf éffiloché

Pain vapeur boeuf effiloché

Je rêve depuis longtemps de faire des pains à la vapeur comme chez Momofuku Noodle Bar à New York, mais j’étais trop intimidé. Pas que j’en ai jamais mangé, mais je les yeute sur différents blogues et sites sur la cuisine. Dodus, d’un blanc immaculé, on dirait de petits oreillers. J’avais au réfrigérateur un bon gros rôti de palette qui ne me tentait pas du tout vu la lourde chaleur qui pèse sur Montréal. J’ai donc pensé préparer le boeuf à la mijoteuse, pour ensuite l’effilocher et le servir dans ces fameux pain vapeur. Pour le croquant et la fraîcheur, j’ai décidé de préparer des concombre marinés express et de garnir de coriandre et d’oignons verts.

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Mon expérience kombucha jour 1

Mère kombucha: jour 1

Vous connaissez le kombucha? C’est un breuvage à base de thé fermenté, à l’effervescence naturelle et au goût légèrement vinaigré. Ça vous semble bizarre? Maintenant, si je vous dis que pour en produire, il faut une mère kombucha, essentiellement une colonie de bactéries et de levures compactes qui ressemble à un placenta, êtes-vous plus, ou moins sceptiques? Mon expérience avec la marque qu’on trouve le plus facilement dans mon quartier, et que je ne nommerai pas, a été plutôt décevante. Par contre, depuis que j’ai goûté à celui des Fous de l’île, je me suis un peu réconcilié avec le produit. Or, il se trouve qu’on peut élever sa propre mère kombucha à la maison, et ensuite la mettre à profit pour faire son propre kombucha. Un défi, de l’inconnu et un résultat plus qu’incertain? Il n’en fallait pas plus que me lancer tête baissée dans l’expérience.

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