Archives de Tag: chocolat blanc

Mi-cuit chocolat blanc et confiture de lait pour deux

Je déteste les mi-cuit. Je les rate tout le temps et ils deviennent soit des tout-cuit, des tout-collé-dans-le-ramequin ou des pas-bon-direct-à-la-poubelle. Pourquoi je m’entête à en préparer? Pour les conquérir câlisse! Ça m’ennuie de ne pas réussir quelque chose d’aussi basique et simplissime que ce dessert. Un peu comme les panna cotta. Vous aurez peut-être remarqué que je n’ai pas retenter ma chance de ce côté. Trop de frustration et rien pour m’encourager. J’y ferai un retour éventuellement, mon orgueil ne supporterait pas une défaite absolue à ce sujet. Pour l’instant, je me réattaque donc au lava cake/molten cake/mi-cuit, encore une fois en m’entêtant à créer une recette à partir de rien. Bah, c’est pas grave si c’est pas bon, j’ai calculé pour n’en faire que deux à la fois… Lire la suite


Macaron Xperiment #13: Crème citron-lime

Deuxième parfum de macaron pour mon petit souper de vendredi passé: crème citron-lime. Banal? Pas du tout. Parce que j’ai suivi le conseil de madame Chako, ajouter un ingrédient surprise: du chocolat blanc. Pourquoi? Si vous posez la question, vous n’aimerez pas la réponse: pour faire plus cochon, pour assouplir, pour sucrer, pour ajouter du chocolat pardi! J’ai en plus émulsionné pour rendre la crème soyeuse et encore plus décadente. Lire la suite


Biscotti goji, canneberges et chocolat blanc

Je suis un peu obsédé par les produits inconnus. Ceux dont j’entends parler, que je vois sur les menus ou que je découvre sur un blogue. Cette fois-ci, c’est le goji qui m’intriguait autant. Certains en parlent comme d’un superfruit, d’autres crient à la supercherie, pas évident de savoir sur quel pied danser! Lire la suite


Macaron Xperiment #2: suite et résultats

Sont cuuuuuuutes! Même si, bon, j’ai fait une petite gaffe. Toutes pimpantes et sèches, elles étaient prêtes à être enfin enfournées. La recette de coques, trouvée dans le livre Macarons d’Hachette Pratique, indiquait 160 °C. J’ai utilisé la super calculette de dedans mon cerveau et mis le four à 300 °F. Ç’aurait du être 320 °F. Heureusement, je m’en suis aperçu après 3 minutes de cuisson, mais les collerettes ont moins monté, probablement à cause de ça et les coques manquaient légèrement de cuisson. C’est pour cela qu’elles ont encore l’air un peu humide. La prochaine fois, je réutilise la recette, je mets le four à la bonne température et je teste avant de sortir du four.

Fast forward, tout est refroidi et je fouette la ganache pour garnir les coques. Ouin, la ganache est plus crème aux fruits que ganache. Je me doute bien que la purée de fruit était trop liquide ou en trop grande quantité pour que la ganache prenne bien. Au goût? Ça goûte trop le thé et le chocolat blanc et pas assez la canneberge. Pas mauvais, mais pas le goût que je cherchais du tout. La prochaine fois? Je remets la purée à cuire et je la laisse réduire pour être très épaisse, ou j’ajoute moins de liquide. Je vais l’utiliser seule, ou gélifée à la pectine.

Le résultat une fois assemblé? Sur 10, 10 étant ce que j’ai goûté du commerce: un bon 8/10 pour les coques (la recette n’est pas en faute, c’est celle du connard impatient et nul en maths) et un respectable 7/10 pour la tentative de ganache. La qualité du chocolat est peut-être aussi un peu à blâmer… Par contre, côté couleur, c’est le jack pot. La prochaine Macaron Xperiment? Quelque chose avec des pommes peut-être? Et beaucoup de colorant.


Macaron Xperiment #2 (2e partie)

Après mes intenses émotions chez France Décor, je passe par le supermarché pour quelques trucs et je retourne à la maison. MonChéri est réveillé et veut déjeuner. Pas question de déjeuner tant que je n’ai pas préparé la ganache, qui aura besoin de prendre au frigo avant de garnir les macarons. Je fais donc bouillir 100 ml de crème une première fois en ajoutant 1 c. table de masala chai. J’enlève du feu dès que ça bout et je laisse macérer 10 minutes. Je passe au tamis (yé, il filtre super bien les résidus de thé) et je remets à bouillir. Je retire du feu et j’ajoute 225gr de chocolat blanc et 20gr de beurre non salé. Je brasse et une fois le tout bien fondu j’ajoute la purée de canneberge au chai. Comme ce n’est pas assez rouge à mon goût (et surtout parce que je suis un vrai bébé et qu’il faut que j’essaye tout de suite) j’ajoute un peu de colorant rouge. Woah, ça fait toute une différence! Je mets le tout au frigo. Il est 13h30 et si je ne déjeune pas, je vais tomber sans connaissance.

Après le déjeuner, c’est le temps des coques: mes blancs d’oeufs (3) sont à température ambiante, je les monte en neige bien ferme avec 30gr de sucre (10gr au début, 20gr quand les blancs commencent à prendre). Fuck la meringue italienne, cette technique est plus facile et pardonne plus. Une fois que les blancs forment des pics bien fermes quand je soulève mon batteur, je suis prêt à ajouter mon mélange tamisé d’hier… et mon colorant! En mélangeant, il ne faut jamais forcer l’appareil, il faut plutôt le replier sur lui même pour ne pas perdre l’air emprisonné dans les blancs. Le rouge est correct, j’aurais sans doute pu mettre plus de colorant, mais j’ai peur de rater mon coup alors je me limite un peu. J’essaierai un jour avec de la poudre.

Le dressage sur la plaque chemisée de papier parchemin se déroule bien, le mélange est un peu plus consistant que la semaine dernière. Mes cercles sont encore difformes pour certains, et j’ai trop mis d’appareil pour d’autres, qui s’étalent et se touche un peu. C’est correct, chez moi on est tolérants, il n’y a pas de mal à se faire du bien entre macarons! Bon, en vrai je deviens désagréable parce que je suis perfectionniste et MonChéri en subit les conséquences. Je m’excuse MonChéri, je suis un connard colérique.

Alors où en sommes-nous? Les macarons sèchent sur la table, loin du four qui ne chauffe pas encore. J’ai peur pour la ganache, qui après presque trois heures au frigo ne semble pas assez ferme à mon goût. Est-ce qu’il faut attendre encore, ou est-ce que j’ai mis trop de purée et que ça empêche la ganache de prendre?

Quand Dieu a distribué la patience, j’étais dans la file d’attente, mais je suis parti parce que je trouvais ça trop long.