Archives de Tag: noix de coco

Pain pommes, bleuets et noix de coco

Ça fait un bail que je n’avais pas fait de pain. Un certain soir d’ennui, j’ai décidé de mettre la main à la pâte, littéralement, et de me cuire deux belles miches. Il y a un petit quelque chose de thérapeutique dans le fait de travailler de ses mains pour ensuite dévorer le fruit de son labeur. Pour quelqu’un d’obsédé par l’obtention de résultats, c’est le projet parfait. J’ai donc sorti mon livre favori sur les pains et j’ai adapté la recette pour aller avec ce que j’avais sous la main. Monsieur Patate semble approuver ma version! Lire la suite


Macaron Xperiment #11: Duo exotique

 

Je vous avais déjà laissé entendre que j’utiliserais une partie de ma confiture de pitahaya pour garnir des macarons. Vous connaissez déjà ma réticence à faire une fournée de macarons tous garnis à la même chose, alors vous ne serez pas surpris d’apprendre que j’ai passé une partie d’une nuit d’insomnie à réfléchir à un autre parfum à essayer. Je ne vous apprends rien non plus en vous disant que, comme plusieurs, j’ai envie de soleil et de chaleur. Le parfum pitahaya se prêtait bien à cette thématique exotisme-soleil, j’ai décidé de le pairer avec une garniture piña colada corsée de rhum. Lire la suite


Poulet aux noix de cajou de Céline

Comme j’ai reçu promptement la recette que ma voisine de siège m’avait promise, j’ai décidé de l’essayer dès que je pourrais. Un dimanche froid et venteux de février me semblait parfait pour cuisiner un plat qui réchaufferait le palais et l’estomac. Les caris indiens ayant besoin de mijoter, alors je savais aussi que l’appart embaumerait de délicieux fumets exotiques. En bonus, mon IGA offre des noix de coco fraîches! Je me suis fait un plaisir d’en acheter une et de la détruire complètement à coup de marteau, de tournevis, de couperet et finalement de perceuse électrique. Ma râpe rotative à parmesan s’est bien prêtée à l’exercice de râper la chair, j’avais peur qu’elle ne rende l’âme comme ma première (achetée en Allemagne il y a 11 ans), ma deuxième (achetée à Paris il y a 7 ans) et ma troisième (je me suis finalement rendu compte que ça se vendait à Montréal) Zyliss. Les trois fois, le bras rotatif a cassé lors d’une orgie hystérique de râpage de parmesan bien vieilli. Je suis maintenant plus délicat et moins impatient avec mes râpes rotatives. Et j’apprécie désormais les p’tits jeunes.

La recette n’est pas retranscrite mot à mot, j’ai quelque peu modifié certaines quantités et fait quelques changements aux instructions.

Pour 4 portions, comptez environ 2 heures de préparation.

  • 1 poulet de 2 livres, sans la peau et couper en quatre morceaux.
  • 100 GR de noix de coco fraîche, râpée
  • 12 grosses gousses d’ail, écrasées et épluchées
  • 1 morceau de gingembre frais de 2.5×2.5, haché
  • 2 1/2 c. à soupe de graines de coriandre
  • 1 1/2 c. à thé de graines de cumin
  • 6 piments rouges entiers séchés
  • 6 clous de girofle
  • 1 bâton de cannelle de 7.5 cm
  • 225 GR de noix de cajou, séparé en 50 GR, 25 GR et 150 GR
  • 1 oignon, haché
  • 4 c. à soupe d’huile de canola
  • Sel
  1. Dans une poêle, chauffer à sec à feu moyen la noix de coco, l’ail, le gingembre, la coriandre, le cumin, les piments, les clous de girofle et la cannelle.
  2. Lorsque le mélange commence à embaumer (ça commence à sentir bon), ajouter les oignons et 50 GR de noix de cajou.
  3. Faire sauter 10 minutes en brassant constamment. Si vous êtes show off, faites comme fois et faites flipper le mélange dans la poêle. Il faut avoir le bon tour de poignet.
  4. Retirer du feu et laisser refroidir.
  5. Retirer le bâton de cannelle et cassez-le en morceaux grossiers avec un couteau pour vous faciliter la tâche.
  6. Mettre la cannelle et le contenu de la poêle au mélangeur avec le 150 ml d’eau.
  7. Broyer au mélangeur jusqu’à ce que le tout soit le plus homogène possible.
  8. Chauffer l’huile dans une cocotte ou une poêle profonde avec un couvercle.
  9. Faire frire le mélange d’épices 10 minutes à feu moyen doux.
  10. Pendant ce temps, broyer 25 GR de noix de cajou au pilon et ajouter un peu d’eau pour faire une pâte lisse.
  11. Ajouter les noix au mélange d’épices, saler et continuer de faire cuire encore 3 minutes.
  12. Ajouter les morceaux de poulet et faire frire à feu moyen 5 minutes.
  13. Ajouter 3 tasses d’eau, amener à ébullition, couvrir et laisser cuire 10 minutes à feu doux.
  14. Ajouter le reste des noix de cajou entières.
  15. Courir et laisser mijoter. Combien de temps? Je ne sais pas, mon cari est encore sur le feu. Ça fait une heure, et il semble qu’il lui manquerait encore une bonne quarantaine de minutes de cuisson. Il doit être coloré et la sauce épaisse. Le mien est encore trop liquide à mon goût.

Je vais donc servir cette recette demain avec du riz basmati au beurre et du brocoli vapeur. Tout se devra d’être discret pour laisser la vedette au poulet. Savoureuse, épicée et crémeuse, la sauce du cari (j’ai quand même goûtaillé un peu) a un goût unique. Céline m’avait confié qu’une fois le cari terminé, il était impossible de deviner le mélange d’épices tant la combinaison créait quelque chose d’autre. Elle avait raison, à part le délicieux goût de noix, les épices se marient pour former un goût indien authentique. Ce genre de plat étant encore meilleur le lendemain, tout est pour le mieux. Et ce soir, MonChéri et moi, on meurt de faim? Bien sûr que non. J’avais envie de cuisine indienne. Ce sera Ambala, un menu Calcutta pour deux personnes. Je vous en reparle peut-être…